Reportage « Wye not ? ».
Une aventure au Pays de Galles ? N’importe quoi… Nous on fait du canoë, pas du rugby ! C’est bien connu, une expédition, ça doit être loin, difficile, héroïque, exotique, inaccessible. Pas pour vous… Contentez-vous de rêver par intermédiaire, à coups de FaceBook et d’Instagram. L’aventure : laissez ça aux autres ! A moins que… A moins que vous sentiez cette petite flamme au fond de vous. La certitude qu’un jour, celle-ci va partir en incendie, parce que l’appel d’air sera trop grand, trop fort, irrésistible ! Ce jour là, on chope le premier vélo sous la main, on retrouve le sac à dos planqué au fond de la cave, le canoë au fond du jardin. Un coup de pompe dans la porte et c’est parti : « patron, j’ai beaucoup réfléchi : vous et moi, ça va pas être possible ».
Dans la série « regarde donc ce qui se passe autour de chez toi », on a agrandi le périmètre de sécurité à un petit millier de kilomètres autour de la maison. Après tout, le Pays de Galles n’est guère plus loin que Lille, mais on aime pas les frites… Enfin si, mais c’est pas la question… Au Pays de Galles coule une rivière : la Wye. Un copain Gallois me tannait depuis 4 ans pour aller voir si l’herbe est plus verte chez lui. Et vous savez quoi ? C’est le cas.
Dans le reportage « Wye not ? », bientôt diffusé dans les magazines dignes de ce nom (et Biiiim !), nous allons arrêter la montre, sauver des moutons, nous émerveiller devant des bébés oiseaux (ça fait plus tendre que « poussin »), éviter de justesse le vol d’un cygne qui a tenté de faire un strike, regarder les algues danser au fond de l’eau, camper devant un Pub (pas une pub, un Pub, un bar quoi !), essayer de prononcer le nom d’un village Gallois, espérer qu’il n’y aura personne dans le prochain virage (parce que si deux bagnoles arrivent à se croiser à cet endroit, je rentre dans les ordres), essayer de faire voler un drone alors que les oiseaux ne sont pas d’accord, réaliser que nous français avons beaucoup de chance de pouvoir circuler à peu près n’importe où dans la nature, essayer de faire des phrases courtes…
Bref, dans « Wye not », nous allons encore une fois être libres (ou presque) pendant une descente en canoë de 130 km. « C‘est beau la vie ! Hein ? Quand même… » (Amélie Poulain).
Avec le soutien de Bending Branches et de Palm Equipment. Un grand merci à Ian Purkis, notre guide (suprême). Merci aux pagayeurs : Julien Gontard et Mark-Jan Dielemans. Et merci aussi à « Want to Canoe? » / Hay on Wye et Hou Canoes.
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